Il s’agit d’une micro série en noir et blanc composée des scènes de duels.
On y voit l’artiste aux prises avec son double, luttant contre lui-même.
L’esthétique un peu rétro du costume est une façon de se situer hors du quotidien, dans une époque indéterminée une sorte d’âge d’or de la culture physique vue comme une saine pratique de santé. L’espace sombre, extrèmement minimaliste est totalement dépourvu de décor c’est un espace imaginaire, une sorte de ring mental.
Avec humour, cette série met en scène ce combat salutaire qui n’a rien de guerrier, ce sport d’auto-défense dans lequel l’artiste excèle car il est indifférement et tout à la fois vainqueur et vaincu. Car LE duel éternel est bel et bien cette lutte intérieure qui s’opère lors du travail de création. Entre l’ombre et la lumière, le vide et le plein, le jour et la nuit, le bien et le mal, le yin et le yang. Un duel dont l’issue est aléatoire et la victoire sans cesse remise en jeu afin de maintenir l’équilibre des forces en présence.